Mon vieil amant
Elle y pensait
D’y penser la tourmentait
Tard dans son lit
Qu’a-t-il fait ? Lui
Aujourd’hui de tout ce temps
Quand j’étouffais.
Je me demande… Si j’appelais
Sa voix que, sa voix que j’aime
Ne me dirait ni oui ni non
Ce soir est pris, bientôt peut-être
Oui bien sûr, se voir avant qu’il parte
Tout ce que j’ai, serait à lui
Comme d’habitude depuis. Et depuis quand ?
Je parlerais.
Des mots très simples, ceux qu’il faudrait
Mais… Ma pauvre fille !
Tu lui dirais et dirais trop
Il penserait :
Quelqu’une qui rêve,
Bien ennuyeuse.
Mon Dieu l’ennui
C’est de savoir, quand le saurai-je ?
Armand tu m’aimes ?
Pardon, pardon. J’étais inquiète
Pas même moi-même
Vois-tu pourquoi ?
Ne vois-tu pas ?
Où es-tu l’homme
Sans passion, sans élan ?
Mon cher Armand
Si c’est ainsi : tant pis pour toi
Tant pis pour nous
Et moi aussi qui reste au lit
À penser trop que tu m’oublies, toujours.