Jamais parole plus forte que l’autre, ton rire discret et tes yeux, ambre jaune.
Soudain ta voix qui enfle et cascade parmi tables et chaises basses.
Cela je le reçois comme tout un chacun, avec passion, désarroi profond au bonheur cadencé. Incapable de savoir la centième partie du savoir, arbre mugissant sous la caresse du vent.
Et pourtant : s’ordonnant autour de nous les quatre saisons et quatre points à l’horizon.
Toi,
Tourbillonnant du nord au sud, franchissant les étés qui conduisent à l’automne, glacial et fourbe.
Toi,
Dont l’essence est mienne et le corps, une terre grasse et humide : ne fais pas de l’air inconstant la magie de ta bouche.