Nous verrons bien…

Nous verrons bien alors ce qui reste. S’il reste quelque chose.
Mais tu as téléphoné. Nous n’irions peut-être pas jusqu’à ces extrémités.
À l’usure,
Une ère nouvelle s’ouvre à nous.
Jusqu’à la corde m’entends-tu ?
Je te traquerai
Tu n’échapperas pas aussi facilement.
Flots de mots crachés jusqu’à ce qu’il ne reste plus que les mots les plus durs à dire, ceux qui font mal au ventre, au cœur, et rendent le désir une douleur.
Je veux me détruire, pour mieux te détruire.
Une impasse avant d’être une douleur.
Mais je ne t’aurais pas pour moi,
Je t’aurais pour les autres.
La mise à nu ? Un jeu d’enfant !
Pour toi l’écartèlement, l’écorchement à vif.
Et les plus sanglantes éventrations.
Je te tuerai vivant jusqu’à ne plus te haïr.
S’il reste alors quelque chose.