Des vides s’organisent
Se mêlent ou s’intercalent
Remplis d’absences
Qui s’arrogent le droit d’ingérence
Les substances se perdent
Pareillement
Au détour des soirs de solitude
Où l’amour hébété
Tourne en rond de fumée
Des fatigues intenses,
Du corps, de l’âme, une immense lassitude
En charges surhumaines
Écrasent la vie
De circonstances,
D’aléas
Je deviens blême,
Je peine
Pas même capable
De pleurer des larmes
D’exprimer des rages
En tordant mes mains
Épuisé, asphyxié
Sans autre repère
Qu’un sentiment intime,
Accusé sans réception
Un don dans l’infini
Comme un saut dans l’espace
Zébré de météores,
De planètes froides
Le moment serait terrible
Heurté de rage de ne pouvoir
Dans l’impossible échange
Partager les regards, les mains
L’instinct de la présence
L’affection rayonnante
La tiédeur des moment rares.
La haine serait poison
Défigurant l’aimé
Vouant aux gémonies
Et tout le mal
Qu’il se peut faire
Je, tu
Je ne peux pas,
Je ne peux pas.
Tu es.